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jeudi, 15 décembre 2016

Terrorisme : cinq individus préparaient un attentat, trois d'entre eux arrêtés à Toulouse

Publié par Guy Jovelin le 15 décembre2016

Trois hommes ont été arrêtés, mardi 13 décembre 2016, à Toulouse, dans le cadre d'une vaste opération antiterroriste, concernant cinq personnes soupçonnées de préparer un attentat.

Trois hommes ont été interpellés, mardi 13 décembre, à Toulouse (photo d'illustration : DGPN-SICOP)
Trois hommes ont été interpellés, mardi 13 décembre, à Toulouse (photo d'illustration : DGPN-SICOP)

Les faits se sont produits mardi 13 décembre 2016, dans un quartier sensible de Toulouse. Au petit matin, trois hommes ont été interpellés par une unité de la Direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI), dans le cadre d’une commission rogatoire mandatée par un magistrat du parquet antiterroriste de Paris, alors qu’ils étaient en passe de quitter la France pour partir faire de le jihad, a rapporté La Dépêche.

Ils préparaient un attentat

D’après nos informations, ces trois hommes feraient partie d’un groupe de cinq personnes, suspectées de fomenter un attentat sur le territoire national, et qui auraient toutes été interpellées. Les trois individus ont été placés en garde à vue, mardi, au commissariat central de police, à Toulouse.

 

Source : actu.cotetoulouse

dimanche, 27 novembre 2016

150 policiers "libres et indépendants" manifestent à Toulouse

Publié par Guy Jovelin le 27 novembre 2016

Par VA. Publié le

A l'appel du "Collectif libre et indépendant de la police" (Clip 31), qui a déposé ses statuts vendredi à la préfecture de Haute-Garonne, environ 150 policiers ont défilé, en dehors d'une attache syndicale, samedi dans les rues de Toulouse. Pour dénoncer notamment le "manque d'effectifs".

© Jean-Pierre Duntze/France 3 Midi-Pyrénées

© Jean-Pierre Duntze/France 3 Midi-Pyrénées

 
La manifestation des policiers en images

Ils rejettent les syndicats de police, dont ils dénoncent "la collusion avec le pouvoir", réclament  "des effectifs suffisants à Toulouse" et regrettent "la déconnection de la hierarchie avec le terrain". A l'appel du "Collectif libre et indépendant de la police" (Clip), environ 150 policiers ont manifesté samedi après-midi dans les rues de Toulouse entre Saint Cyprien et le Monument aux Morts.
© Jean-Pierre Duntze/France 3 Midi-Pyrénées

© Jean-Pierre Duntze/France 3 Midi-Pyrénées


Dans le cortège, nombre véhicules de police et des motards venus "certains pour encadrer la manifestation, d'autres pour la soutenir". 
Une manifestation de policiers "très encadrée" © Jean-Pierre Duntze/France 3 Midi-Pyrénées

© Jean-Pierre Duntze/France 3 Midi-Pyrénées Une manifestation de policiers "très encadrée"


Le Clip, dont les statuts ont été déposés vendredi à la préfecture de la Haute-Garonne, entendait ainsi attirer l'attention sur le "manque d'effectifs policiers à Toulouse". "Il vaudrait mieux en réaffecter un certain nombre dans leurs fonctions premières, sur le terrain, plutôt que de faire des statistiques", explique un parte-parole. Lequel s'en prend également aux syndicalistes décrits comme ayant "les carrières les plus fulgurantes" et "faisant la loi" en matière d'avancement et de mutations. Enfin, le Clip 31 dénonce une hiérarchie "complètement déconnectée du terrain". "Vous pouvez arriver commissaire à 25 ans dans la police et commander 500 ou 1000 hommes sans jamais avoir fait de terrain", regrette l'un de ses porte-parole.
50 policiers en colère manifestent à Toulouse

150 policiers ont manifesté samedi après-midi à Toulouse pour exprimer leur "colère", plus d'un mois après le début d'un mouvement de grogne au sein de la police. Ils dénoncent notamment le manque d'effectifs et la "déconnexion" de leur hiérarchie avec le terrain.


Le mouvement de grogne des policiers, qui avait démarré le 17 octobre sur les Champs-Élysées après l'attaque le 8 octobre de quatre policiers au cocktail Molotov à Viry-Châtillon (Essonne), s'est essoufflé à partir de la mi-novembre.

Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a annoncé une enveloppe de 250 millions d'euros notamment pour de nouveaux matériels et véhicules, et promis un texte législatif fin novembre sur la légitime défense des policiers.

Cependant, des manifestations continuent d'avoir lieu à travers la France. Deux cents personnes se sont ainsi mobilisées jeudi soir devant le commissariat de Chambéry. Ils étaient également jeudi 200 à défiler à Paris entre la Concorde et l'Arc de Triomphe.
 

vendredi, 25 novembre 2016

Bientôt, les habitants de Toulouse pourront aider la police à lutter contre les cambriolages

Publié par Guy Jovelin le 25 novembre 2016

À partir de 2017, un dispositif citoyen va permettre aux habitants volontaires d'aider la police nationale à lutter contre les cambriolages, un véritable fléau à Toulouse.

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Face à la hausse des cambriolages à Toulouse, la police nationale, aidée par la mairie, lance un nouveau dispositif de participation citoyenne. (Photo illustration : Fotolia)

À Toulouse, les cambriolages sont toujours en nombre conséquent. Une hausse de 6,7% a même été enregistrée au premier trimestre 2016 par rapport à la même période en 2015. Ces chiffres ont amené la préfecture à lancer un plan de lutte sur l’ensemble du département au printemps.

> LIRE AUSSI : De plus en plus de cambriolages à Toulouse et en Haute-Garonne : la préfecture veut réagir.

Des référents dans les quartiers pour faire remonter des informations

En fin d’année 2016, un nouveau dispositif est présenté aux habitants de Toulouse. Comme une quinzaine de communes dans le département de la Haute-Garonne, Toulouse va s’inscrire dans une démarche de « participation citoyenne ». Introduit par une circulaire ministérielle de juin 2011, ce dispositif est actuellement présenté aux habitants en commission de quartiers sous la dénomination de « Participation Citoyenne et Quartiers Surveillés ».

En décembre 2016, l’ensemble des quartiers de Toulouse auront été informés de la mise en place de cette opération.

Avec ce nouveau dispositif porté par la police nationale, à qui la mairie apporte une aide pour en faciliter la diffusion auprès des citoyens, nous allons pouvoir compter sur des référents dans chaque quartier de la ville, notamment ceux pavillonnaires. Ces référents feront remonter des informations à la police nationale qui nous permettrons ainsi d’avoir un meilleur ressenti sur les évolutions des cambriolages dans les quartiers, indique Olivier Arsac, élu en charge de la prévention et de la sécurité à la mairie de Toulouse.

Mieux utiliser les effectifs de la police

Pour la police nationale, comme pour la police municipale qui bénéficiera aussi des informations des « référents », l’intérêt sera de pouvoir mieux répartir les effectifs sur le territoire et de faire évoluer les patrouilles en fonction des renseignements fournis.

Les référents, des personnes qui se seront portées volontaires dans chaque quartier, seront régulièrement réunis courant 2017 afin de faire l’interface entre les habitants et la police.

 

David Saint-Sernin

Journaliste

Source : cotetoulouse

samedi, 19 novembre 2016

Toulouse : Un migrant syrien frappe des policiers avec un marteau.

Publié par Guy Jovelin le 19 novembre 2016

Par le 18/11/2016 

Un Syrien âgé de 30 ans a été condamné à 18 mois de prison ferme plus six mois avec sursis par le tribunal correctionnel de Toulouse pour des violences sur des personnes dépositaires de l’autorité publique.

Dans la soirée du mardi 11 octobre, cet homme qui a perdu femme et enfants lors d’un bombardement en Syrie, a eu la mauvaise idée de proposer des cigarettes de contrebande à des policiers de la brigade anticriminalité sur la place Arnaud-Bernard.

Comprenant son erreur, le vendeur a alors pris la fuite en courant, poursuivi par un policier qu’il a essayé de frapper à deux reprises avec un marteau.
[...]
Le vendeur de cigarettes a donc finalement été condamné à une peine mixte : 18 mois ferme plus 6 mois avec sursis et mise à l’épreuve. Le tribunal a ordonné le maintien en détention.

La Dépêche

jeudi, 17 novembre 2016

Le directeur d'une école musulmane toulousaine convoqué devant la justice

Publié par Guy Jovelin le 17 novembre2016

Par Caroline Beyer

Mis à jour

 

L'imam Abdelfattah Rahhaoui, directeur de l'école primaire hors contrat Al-Badr.

Fondateur de l'école Al-Badr, l'imam Abdelfattah Rahhaoui est notamment poursuivi pour «poursuite d'une activité scolaire malgré une mise en demeure de l'Éducation nationale». Il dénonce un acharnement administratif.

Violences volontaires sur mineur, ouverture d'un collège clandestin, «poursuite d'une activité scolaire malgré une mise en demeure de l'Éducation nationale». Ce 17 novembre, Abdelfattah Rahhaoui, directeur de l'école primaire hors contrat Al-Badr devra s'expliquer de ces trois accusations devant le tribunal correctionnel de Toulouse. Personnalité controversée, l'imam et conférencier entretient avec l'Éducation nationale des rapports plus que tumultueux depuis l'ouverture de cette école privée musulmane en 2013, dans le quartier populaire Bellefontaine.

À l'issue de la dernière inspection de l'établissement, le 12 avril dernier, en présence des forces de l'ordre, l'académie de Toulouse, a conclu à un enseignement «très déficitaire dans tous les domaines, en dehors de l'enseignement de l'arabe qui s'effectue à des quotités quotidiennes importantes». Elle a aussi constaté que «l'étude quotidienne du coran oblitère le temps de façon importante». Le 20 juillet, avant les vacances estivales, elle invitait les parents à inscrire leurs enfants ailleurs, au motif que l'école «ne délivrait pas un enseignement conforme aux exigences».

«Le vrai coran»

L'école Al-Badr fait partie de ces établissements hors contrat visés par une vague d'inspections surprises lancées il y a un an par la ministre de l'Éducation, dans le cadre d'une lutte affichée contre la radicalisation. «À ce jour, une petite dizaine ont ou vont être saisis devant la justice pour fermeture», explique-t-on Rue de Grenelle. Pour l'école Al Badr, signalée au procureur au titre de l'article 40, la machine est déjà lancée. «Dans certains établissements, nous ne pouvons que constater la volonté manifeste de pas tenir compte des recommandations faites lors de précédentes inspections», poursuit-on au ministère, tandis qu'à l'académie de Toulouse, c'est le silence radio, pour cause d'instruction en cours.

De son côté, le fondateur de l'école, très actif sur les réseaux sociaux, dénonce «un acharnement administratif» contre lui-même, l'école et ses propres enfants. La ligne de défense est claire. Dans une vidéo postée le 5 septembre sur Facebook, vue plus de 80.000 fois, il défend une école musulmane qui, en enseignant «le vrai coran» est «un rempart» contre la radicalisation. Il demande à être jugé comme «simple citoyen», et non «pas sur ses prises de positions politiques».

«Délire communautaire»

Sur ce terrain, l'homme déroule, au rythme de ses vidéos sur Youtube et de ses prêches, un CV de choix. Condamnation de l'attentat contre Charlie Hebdo sans pour autant valider «les ignobles caricatures fanatiques», attaque contre la «théorie du genre» et les lobbys LGBT, proximité alors avec Alain Soral, affirmation du Hijab obligatoire pour les femmes, contexte toulousain marqué par l'affaire Merah...

«Je rappelle que mon client n'est pas fiché S», martèle l'un de ses avocats, Me Hakim Chergui. À ma connaissance, il ne fait l'objet d'aucune condamnation. Pour l'avocat au barreau de Paris, par ailleurs vice-président de l'association Al-Kindi -l'un des plus anciens groupes scolaires privés musulmans- «le dossier est extrêmement léger sur le plan juridique, mais il draine une symbolique forte qui a abouti à placer mon client au centre de toutes les attentions administratives. Ce qui pose la question de l'égalité des droits. Les administrations ont pratiqué un dépassement de leurs fonctions. Un procureur a demandé à l'Éducation nationale de mener une inspection. Cette inspection a amené des policiers dans une école».

Décrit comme proche des salafistes, «ne vivant qu'à travers une lecture rigoriste du coran», «perché», «dans un délire communautaire», Abdelfattah Rahhaoui se refuse à serrer la main d'une femme. «Religieux», «musulman», «barbu», mais «pas pour autant radicalisé», clame haut et fort le principal intéressé.

Mise en demeure

Français né au Maroc, âgé de 43 ans, Abdelfattah Rahhaoui s'est intéressé à l'éducation en 2009, lorsqu'il a fondé le collège musulman privé Alif, dans le quartier sensible du Mirail, en réaction directe et revendiquée à la loi de 2004 interdisant les signes religieux à l'école. C'est en 2013 qu'il a créé l'école Al-Badr, qui accueille une centaine d'enfants, de la petite section de maternelle au CM2.

Outre des faits de violence «sur un mineur de moins de 15 ans», il devra ce 17 novembre répondre de l'ouverture illégale d'un collège privé. Dans les locaux de l'école primaire Al Badr, sont en effet proposées des activités de soutien scolaire. Où commence le scolaire, où s'arrête le périscolaire? Vaste question, récurrente ces derniers mois. Il devra enfin se justifier de la non-fermeture de l'école Al-Badr, en dépit de la mise en demeure de l'Éducation nationale. Un point sur lequel son avocat a déposé une question prioritaire de constitutionnalité (QPC). «La justice ne s'est pas encore prononcée sur la fermeture de l'établissement», explique-il. Le délibéré de l'audience pourrait y aboutir.

 

source : lefigaro