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samedi, 10 septembre 2016

Belgique : des bikers accompagnent une jeune fille harcelée à l'école

Publié par Guy Jovelin le 10 septembre 2016

Ils appartiennent au groupe des "Templiers contre les violences faites aux enfants".

Des bikers à Lyon, le 10 octobre 2015.
Des bikers à Lyon, le 10 octobre 2015. (JOEL PHILIPPON / MAXPPP)

 

En Belgique, des bikers appartenant au groupe des "Templiers contre les violences faites aux enfants" (Templars against child abuse, Taca) ont escorté une jeune fille harcelée dans son école d'Anvers. La scène s'est déroulée le 2 septembre, relatent plusieurs médias dont le Huffington Post,7sur7 ou encore le journal flamand Het Gazet van Antwerpen.

"De telles questions doivent être résolues différemment"

Selon le Huffington Post, "l'une des élèves, âgée de 16 ans, est arrivée devant la porte de l'école (Saint-Joseph d'Anvers) entourée de plusieurs bikers. Ils l'ont déposée sur le seuil du lycée et sont repartis". A la sortie, sept d'entre-eux sont venus la chercher.

Ces motards engagés contre les abus que peuvent subir les enfants avaient été appelés par la mère de l'adolescente de 16 ans. Leur stratégie consiste à se montrer aux agresseurs pour les dissuader de continuer à harceler leur victime. La mère a affirmé au Het Gazet van Antwerpen que la situation s'était améliorée depuis le passage des bikers. "C'est une démarche noble mais de telles questions doivent être résolues différemment", a pour sa part estimé un responsable de la police locale Hekla cité par 7sur7.

 

Source : francetvinfo

Un Toulousain parti en Syrie exhibait des têtes décapitées

Publié par Guy Jovelin le 10 septembre 2016

Ce Toulousain et un comparse présumé sont emprisonnés en région parisienne en attendant d'être jugés pour «association de malfaiteurs en vue de préparer des actes terroristes» /Photo DDM illustration

Ce Toulousain et un comparse présumé sont emprisonnés en région parisienne en attendant d'être jugés pour «association de malfaiteurs en vue de préparer des actes terroristes» /Photo DDM illustration

 


Deux Toulousains actuellement écroués se sont rendus en Syrie en 2013. L'un d'eux a été photographié en train d'exhiber des têtes décapitées. Le parquet de Paris a fait appel de leur renvoi en correctionnelle et demande la «criminalisation» du dossier.


Deux Toulousains de 21 et 22 ans qui se sont rendus en Syrie en 2013 sont au cœur d'une féroce bagarre juridique et pourraient se retrouver devant une cour d'assises. Écroués à Osny, en région parisienne où deux surveillants ont été attaqués dernièrement par un détenu radicalisé, ces deux hommes sont mis en examen pour «association de malfaiteurs en vue de préparer des actes terroristes.» Ils ont été renvoyés, en avril 2016, devant le tribunal correctionnel mais le parquet de Paris a fait appel demandant la criminalisation du dossier, allant même jusqu'à se pourvoir en cassation. Une extrême détermination qui fait écho aux récentes déclarations du procureur de Paris, François Molins, annonçant «le durcissement de la politique pénale en criminalisant les dossiers correctionnels en matière de terrorisme». De mai à août 2013, ces deux hommes se sont rendus en Syrie pour, selon eux, «soutenir les populations civiles mais pas pour combattre avec les troupes de l'État islamique.» Non loin des zones de guerre, l'un de ces jeunes toulousains, tout juste 18 ans à l'époque, se fait photographier en brandissant des têtes décapitées. Les deux hommes font des rondes, armes à la main, mais disent s'être fait manipuler par les jihadistes de Daech qui voulaient les utiliser pour diffuser leur propagande en exhibant le drapeau de l'État islamique et leur passeport français. Des images d'une extrême violence destinées à alimenter la propagande terroriste par l'horreur. En s'opposant au renvoi de ces deux Toulousains devant une cour criminelle, la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris a estimé que le jeune homme n'était pas l'auteur des crimes et qu'aucun élément objectif pouvait le désigner comme ayant pris part à des combats. «Ce jeune garçon n'est pas le moteur de ce qui s'est passé et n'a commis aucun acte criminel même s'il se tenait à proximité des zones de guerre», précise son avocat toulousain, Me Nicolas Raynaud de Lage. Revenus en France en août 2013, ces deux Toulousains sont impliqués dans une série de braquages et de tentatives de vols à main armée dans des supérettes, à Toulouse, avant et après le séjour en Syrie. L'instruction de ce dossier n'a pas permis de faire un rapprochement entre l'argent issu de ces braquages et les voyages et Syrie alimentant à une éventuelle caisse noire du terrorisme.

Frédéric Abéla

 

Source : ladepeche

Des migrants de la jungle de Calais attendus à Bruniquel dans le Tarn et Garonne

Publié par Guy Jovelin le 10 septembre 2016

Par Juliette Meurin Publié le

24 réfugiés vont être hébergés temporairement dans les locaux de l'ancienne gendarmerie de Bruniquel dans le Tarn et Garonne. Ils font partie des migrants installés à Calais. Ils ne devraient pas rester plus de 3 mois, le temps d'étudier et éventuellement de régler leur situation administrative.

Des migrants évacués de la jungle de Calais © AFP

© AFP Des migrants évacués de la jungle de Calais

24 réfugiés qui sont installés dans la jungle de Calais devraient être hébergés provisoirement à Bruniquel. 
La préfecture avait repéré dans le petit village du Tarn et Garonne des bâtiments inutilisés, en l'occurrence les anciens locaux de la gendarmerie. Les services de l'Etat ont ensuite contacté le maire et le propriétaire des bâtiments (le département du Tarn et Garonne).

Le maire et le conseil municipal ne se sont pas opposés à l'accueil de ces migrants sur la commune mais ils auraient obtenu des garanties de la préfecture sur la bonne organisation de ce centre.
Les 4 appartements de l'ancienne caserne devront donc permettre d'héberger des migrants pour une durée maximale de 3 mois, le temps d'examiner et éventuellement de régler leur demande de régularisation. Ce centre d'accueil et d'orientation devrait être prêt au début du mois d'Octobre. Deux associations sont partenaires et permettront d'aider à la gestion de la vie quotidienne de ces migrants en demande d'exil.

Une réunion d'information est prévue lundi 12 Septembre à 19 heures à la salle des fêtes de Bruniquel afin d'informer la population.
 

Opération Ronces… Un scoop qui n’en est pas un

Publié par Guy Jovelin le 10 septembre 2016

char-paris

Coup de tonnerre dans un ciel bleu horizon… Le journaliste Eric Zemmour a annoncé à la page 36 de son ouvrage « Un quinquennat pour rien » que des officiers français étaient formés en Israël pour un projet de reconquête militaire des banlieues, connu sous le nom de code « Opérationronces ». Dans une intervention radiophonique sur RTL mercredi, il comparait cette future mission militaire à la bataille d’Alger, mais inversée, déclarant nettement que la France était maintenant un pays colonisé, ajoutant à l’intention de Calvi qui était estomaqué : « C’est quelqu’un de très proche de l’état-major qui me l’a assuré. C’est la Bataille d’Alger qui recommencera. Je n’ai pas donné le nom de l’Opération Ronces en vain. Le plan est prêt ».

Ceci permet de comprendre le revirement d’une certaine frange de la communauté qui est passée en quelques années de « Touche pas à mon pote » à « Pas touche mon pote »… Ainsi, le 18 août 2015, le journaliste Michel Garroté, proche des milieux racialistes israéliens, déclarait que la gauche française basculait dans l’antiaméricanisme, l’antisémitisme et la dictature, relayant des propos tenus par l’historien sépharade Georges Bensoussan dans Le Figaro du 17 août : « Nous sommes en train d’assister en France à l’émergence de deux peuples au point que certains évoquent des germes de guerre civile. Dans le cadre de la préparation d’un nouvel ouvrage, j’ai été frappé en écoutant plusieurs de mes interlocuteurs de voir que l’expression ‘guerre civile’, qui aurait fait ricaner il y a dix ans ou surpris il y a cinq ans, est aujourd’hui dans les bouches d’un grand nombre, tant d’élus de terrain, de policiers, de médecins hospitaliers (service des urgences par exemple) ou de banlieue. Le sentiment que deux peuples sont en train de se former, côte à côte, et qui se regardent souvent avec hostilité, ce sentiment-là est aujourd’hui partagé par beaucoup ». D’autres intellectuels connus pour leurs idées arrêtées au sujet du Proche-Orient ont abondé dans ce sens : Ivan Rioufol dans Le Figaro du 8 janvier 2015 et Pascal Bruckner dans Le Point du 25 juin 2015. En novembre 2015, le général Didier Tauzin évoquait la possibilité d’une guerre ethnique et religieuse en France…

Le 1er juin 2016, l’armée créait le «  commandement Terre pour le territoire national (COM TN) » qui fit renaître de leurs cendres la 1re division et la 3e division de l’armée française, alors que l’échelle divisionnaire avait disparue lors de la grande réforme de 1999 qui intronisait la brigade. Cette création fut complétée par celle d’un commandement spécifique pour les forces spéciales et un autre pour les forces aéromobiles, c’est-à-dire la flotte d’hélicoptères d’attaque détenue à 95% par l’armée de terre, confié au général Bosser. Ce dernier déclara au sujet de son unité : « À sa tête, un état-major sera capable de mener des opérations de troisième dimension : raids en profondeur, flanc-garde ou opérations à caractère interarmes, comme l’utilisation d’hélicoptères de manœuvre pour transporter une force, saisir un pont, récupérer des otages, exfiltrer des personnes ».

L’Opération ronces est prévue depuis très longtemps. En 1992, la 8e division d’infanterie qui était alors en garnison à Lille, avait réalisé des manoeuvres militaires sur le thème suivant : « reprise de la ville de Roubaix sous contrôle de milices islamiques ». Cinq ans plus tard, en 1997, le colonel Emmanuel de Richoufftz, ancien commandant du 2e REI, réalisait un scénario similaire dans la ville de Brignoles. Rappelons aussi à toutes fin utile l’existence de la ville de Jeoffrécourt, cité imaginaire de 5.000 habitants bâtie dans l’enceinte de la base militaire de Sissonne, jadis garnison du 94erégiment d’infanterie. Cette « ville » est devenue le CENZUB-94e RI et dont la création – qui a coûté 80 millions d’euros – permet à 10.000 soldats par an, tant français qu’étrangers, d’être formée à la guerre urbaine dans un monde où 75 % de la population est citadine…

Visiblement, l’inéluctable nié dans les médias est pris en considération en haut lieu. Comme le dit avec justesse l’économiste Charles Sannat : « Préparez-vous, il est déjà trop tard… »

Hristo XIEP

 

Source : medias-presse.info

vendredi, 09 septembre 2016

Opération antiterroriste dans l'Essonne: un attentat "imminent" déjoué, 3 interpellations

Opération antiterroriste dans l'Essonne: un attentat
Un fourgon de police (illustration)
 
Orange avec AFP, publié le jeudi 08 septembre 2016 à 22h18

Selon les premiers éléments révélés ce soir par Bernard Cazeneuve, les forces de l'ordre semblent bien avoir gagné une "course contre la montre" dans l'enquête ayant suivi la découverte d'une voisine bourrée de bonbonnes de gaz dans une rue jouxtant Notre-Dame de Paris.

Ce jeudi 8 septembre, à Boussy Saint Antoine (Essonne), trois jeunes femmes âgées de 39, 23 et 19 ans ont été arrêtées, dont la fille du propriétaire de la voiture suspecte. Cette dernière, la plus jeune des trois, était fichée S et radicalisée. Lors de l'interpellation, elle a tenté de poignarder le policier et a été grièvement blessée.

Les interpellations ont eu lieu devant un appartement. Les trois femmes avaient été localisées en fin d'après-midi. Le RAID avait été appelé mais les 3 filles sont sorties avant l'arrivée des équipes spécialisées. Les agents de la DGSI sont alors intervenus.

CAZENEUVE CONFIRME

D'autres attaques "violentes" et "imminentes" étaient à prévoir selon Bernard Cazeneuve, qui a salué la "très belle performance" des services d'enquête. Selon i-Télé, les trois jeunes femmes s'apprêtaient à commettre un attentat. Selon la même source, des signaux alarmants avaient été lancés, notamment à la gare de Lyon où des policiers ont été déployés.


D'autres cibles avaient été désignées. C'est en début de soirée que les suspectes ont pu être arrêtées. L'opération a été menée par la DGSI. Le pronostic vital du policier blessé dans l'opération n'est pas engagé..
 
Source : actu.orange