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Garde du corps et assistant parlementaire, les deux fonctions ne seraient pas incompatibles. Marianne et Mediapart révèlent, jeudi 16 février, un rapport de l’Office européen de lutte contre la fraude (OLAF), dans lequel Marine Le Pen est soupçonnée d’avoir établi « un faux contrat de travail » pour son ex-assistant et garde du corps Thierry Légier.
La réalité du travail fourni pose également question pour une deuxième collaboratrice de Mme Le Pen : Catherine Griset. L’OLAF estime que le « préjudice total subi » par le Parlement européen s’élève à 339 946 euros.
Le document confidentiel de 28 pages analyse minutieusement la situation des douze assistants(trois assistants accrédités et neuf assistants locaux) «embauchés successivement par la présidente du FN à Strasbourg sous la précédente et l’actuelle mandature (2009 à 2014 et depuis 2014). Leurs contrats, rémunérations, fonctions », détaille Mediapart.Lire aussi : Marine Le Pen refuse de restituer 300 000 euros au Parlement européen
Si l’OLAF ne fait que des recommandations et n’a pas de pouvoir judiciaire pour enclencher des poursuites, il a néanmoins transmis le 26 juillet son rapport à la justice française qui, elle, enquête depuis mars 2015 sur des soupçons d’emploi fictif du parti d’extrême droite au Parlement européen.
Dans un premier temps, l’enquête concernait une quarantaine de personnes, avant d’être circonscrite. Une dizaine de perquisitions ont été menées dans ce cadre. Les soupçons qui concernent Louis Aliot et Florian Philippot « n’ont pu être confirmés », précise notamment le rapport.
En revanche, selon le document de l’OLAF, « les allégations initiales de conflits d’intérêts et d’emplois fictifs » concernant M. Légier et Mme Griset sont constituées. Marine Le Pen est ainsi soupçonnée d’avoir produit à l’automne 2011 « un contrat de travail apparemment faux pour l’emploi fictif de M. Légier », son garde du corps, relève le rapport.
Concernant Catherine Griset, amie et collaboratrice de longue date de la candidate à l’élection présidentielle, l’OLAF écrit : « L’enquête a également montré que Mme Le Pen [l’]avait fait employer par le Parlement européen sur un poste d’assistante parlementaire accréditée à Bruxelles alors qu’elle était son assistante personnelle au siège de son parti en France. »
Nicolas Lombaerts aurait pu porter le maillot anderlechtois ce soir, mais c'est bel et bien sur le banc du Zenit qu'il commencera la rencontre de seizièmes de finale d'Europa League. Depuis quelques semaines, le Diable Rouge est de plus en plus cité du côté d'Ostende, où Marc Coucke lui fait les yeux doux.
L'une des raisons pour lesquelles il pourrait plutôt privilégier une aventure chez les Côtiers qu'à Anderlecht réside peut-être dans son manque d'estime pour la capitale belge. Dans une interview à Match TV, un média russe, le défenseur central n'a pas dressé un portrait très flatteur de Bruxelles, dont il juge certains quartiers peu sûrs.
"Beaucoup d'immigrés à Bruxelles ne respectent pas les femmes", confie Lombaerts à Match TV, cité par Proximus 11.
"Ma femme se sent plus en sécurité à Saint-Pétersbourg que là-bas. Si elle veut se promener seule à Molenbeek ou à Anderlecht, elle risque fortement de se faire harceler ou violer, ce n'est pas normal. (...) Les gens arrivent dans un pays étranger et vivent d'allocations du chômage. On leur paie des milliers d'euros. D'après moi, c'est plus que ce touchent en moyenne les travailleurs en Russie. Moi, ça m'inquiète", continue-t-il.
Le défenseur du Zenit dénonce également l'immigration non contrôlée au sein de l'Union européenne.
"Pour prendre une décision dans l'UE, il faut l'accord des 28 pays. Mais voyez ce qui se passe dans le monde: Poutine, Trump, Erdogan et les Chinois prennent des décisions sur le Moyen-Orient et la Syrie. L'Europe ne décide rien, mais c'est elle qui prend sur elle la vague d'émigrés", peste-t-il encore.
Le 25 octobre 2016, une note du ministère de l’Intérieur à l’attention des préfectures de la Métropole est venue clarifier la procédure de déclaration de nationalité française des Algériens nées en France métropolitaine avant le 1er janvier 1963 de parents algériens de statut civil de droit local.
Cette note ministérielle est passée complètement inaperçue, tant la situation de cette catégorie d’Algériens avait soulevé de nombreux débats au sein de la classe politique française. Pour rappel des faits, un amendement numéroté 794, signé par 95 parlementaires et déposé au Sénat français, avait suscité l’intérêt de nombreux Algériens.
Cet amendement a été finalement retiré et aujourd’hui, une note est venue le remplacer. La montagne a donc accouché d’une souris…
L’article de loi s’est donc transformé en instruction ministérielle.
Mais quelles sont les personnes concernées par cette note ?
Ces personnes doivent remplir 3 conditions cumulatives :
Etre nées en France ou dans un territoire ou département d’outre-mer (DOM et TOM) avant le 1er janvier 1963 ;
Etre nées d’un parent lui-même né en Algérie ;
Etre mineur au moment de l’indépendance de l’Algérie.
Cette note ministérielle précise également que le demandeur doit, au moment de la procédure, se trouver, de facto, en France ou sur un DOM ou TOM.
Une fois ces conditions remplies, la personne pourra introduire une demande de déclaration de nationalité française sur le fondement de l’article 24-1 du Code civil. Cet article dispose que : "La réintégration par décret peut être obtenue à tout âge et sans condition de stage. Elle est soumise, pour le surplus, aux conditions et aux règles de la naturalisation".
De surplus, aucune condition de stage (c’est-à-dire d’ancienneté sur le territoire français) et d’âge limite n’est exigée.
Cette instruction ministérielle étant trop récente, nous devrons attendre avant de connaître l’ampleur du nombre de personnes concernées.
"Le Point" publie des extraits du rapport d'un des policiers qui ont interpellé le jeune homme. Une version validée par les caméras de surveillance.
Que s'est-il passé le 2 février au soir, dans la cité des 3 000 à Aulnay-sous-Bois ? Selon Théo L., les policiers de la brigade spécialisée de terrain (BST) l'ont frappé alors qu'il était contre un mur, « tranquillement ». Le jeune homme, qui a porté plainte pour viol, dénonce un passage à tabac, des insultes racistes et surtout le fait qu'un des policiers lui a enfoncé volontairement une matraque dans l'anus. Hospitalisé, une blessure de 10 cm dans la zone rectale a été constatée et le jeune homme a eu une incapacité totale de travail de 60 jours.
Reste que, quelques heures à peine après l'intervention, et alors que Théo L. n'a pas porté plainte, la version des policiers consignée dans un procès-verbal est tout autre. Selon le policier incriminé pour les faits les plus graves – il a été mis en examen pour viol alors que ses trois collègues le sont pour violences volontaires –, Théo L. s'est interposé violemment alors que l'unité procédait à l'interpellation d'un dealer. Lequel est parvenu à s'enfuir.
« Un coup de poing au niveau de la pommette gauche »
« (...) Un des individus contrôlés avançait sa tête vers la mienne en signe de défiance, alors, de la paume de la main, j'ai repoussé fermement sa tête au niveau de sa joue. C'est à cet instant que l'individu (« Théo », NDLR) qui se trouvait sur sa gauche et qui n'avait pas encore fait l'objet d'une palpation s'en mêlait et que ce dernier m'attrapait au niveau du col et me disait quelque chose du genre Eh, tu fais quoi là ?. Je repoussais immédiatement son bras avec ma main, mais il ne me lâchait toujours pas. Un collègue intervient alors. Il lui saisissait son bras afin qu'il me lâche. Mais l'individu (« Théo ») se retournait vers lui, puis un échange de coups s'ensuivait. (...) Alors que je venais de lui saisir le bras, je recevais de sa part un coup de poing au niveau de la pommette gauche. Durant quelques instants, j'ai été sonné. J'ai compris à ce moment-là que l'individu serait prêt à tout pour se soustraire. Il se débattait, portait des coups de poing à tout va, gesticulait en tout sens, même des jambes. »
La suite de son rapport décrit un combat assez violent pour immobiliser le jeune homme. « J'usais de ma matraque télescopique et lui portais des coups en visant l'arrière de ses cuisses. Il continuait de se débattre, il se retournait, gesticulait en usant de son gabarit musclé et il parvenait à se relever. Il continuait de porter des coups dans tous les sens. Là, je le voyais piétiner mon collègue qui était encore au sol dos contre terre et, subitement, un jet de gaz lacrymogène s'échappait de la bombe de mon collègue. Malgré le gaz, l'individu parvenait à se relever. (...) Il continuait de piétiner le collègue. Je décidais de lui porter des coups de matraque télescopique en visant ses membres inférieurs dans l'espoir de lui faire perdre l'équilibre et de l'amener au sol. Mon effort portait ses fruits et l'individu basculait à terre. Au sol, il continuait de donner des coups de pied, j'ai donné un coup de matraque au niveau des jambes. Enfin, nous arrivions à lui passer une menotte, puis la seconde. »
Le compte rendu détaillé de l'IGPN
On le voit, le récit du policier diffère très sensiblement de celui de la victime. Or il concorde avec les images des trois caméras de surveillance de la municipalité. Le Point a pu lire le compte rendu d'exploitation détaillé minute par minute par l'IGPN, la police des polices, qui, au vu de ces images, avait conclu à l'absence d'intentionnalité de la part du policier. Une conclusion qui avait suscité l'indignation. Reste que ce rapport de l'IGPN ne contredit pas l'audition du policier faite moins de deux heures après les faits, ce qui lui aurait laissé peu de temps pour échafauder un scénario concerté avec ses collègues.
À 16 h 47 et 50 s, constatons que le nommé L se bat avec les fonctionnaires de police.
Selon le compte rendu : « À 16 h 45 et 15 s, constatons la présence de 4 individus, dont le nommé Théo L., face au studio d'enregistrement le CAP (lieu de l'intervention de la BST, NDLR). À 16 h 46 et 19 s, constatons l'arrivée du véhicule de police sur l'avenue principale. À 16 h 46 et 29 s, constatons qu'un fonctionnaire (de police, NDLR) se dirige pédestrement vers le groupe d'individus. À 16 h 46 et 43 s, constatons que le fonctionnaire dirige le groupe à l'arrière du bâtiment. À 16 h 47 et 35 s, constatons qu'un individu repousse le gardien de la paix. À 16 h 47 et 50 s, constatons que le nommé L (Théo, NDLR) se bat avec les fonctionnaires de police. »
Une chose est sûre : l'intervention de Théo L. intervient quinze secondes après l'arrivée des policiers. Par contre, la police des polices n'a pas réussi à trancher la question de savoir qui a commencé l'altercation. Le rapport poursuit : « À 16 h 47 et 50 s, constatons que le nommé L est emmené au sol. À 16 h 47 et 53 s, constatons que le gardien de la paix utilise le bâton télescopique de défense au niveau des jambes du nommé L et qu'un usage de gaz lacrymogène a été utilisé. A16 h 48 et 38 s, constatons que le nommé L est menotté. À 16 h 49 et 7 s, constatons que le nommé Théo L. se trouve au sol, le gardien de la paix se trouvant debout à côté de lui. Selon les images de la vidéosurveillance, donc, il a suffi d'à peine plus d'une demi-minute pour immobiliser au sol le jeune homme en le frappant « au niveau des jambes ».
La question du viol
Le récit qui se poursuit ne fait pas état de nouveaux coups. « Remarquons qu'un individu porteur d'un col jaune filme la scène. Remarquons que les trois autres gardiens de la paix dispersent le groupe d'individus restant. À 16 h 50 et 59 s, constatons que le nommé Théo L., menotté et relevé, se dirige en compagnie des policiers interpellateurs en direction de l'escalier menant au véhicule. (...) À 16 h 53 et 31 s, constatons que les fonctionnaires descendent les escaliers en compagnie du nommé Théo L. et se dirigent vers le véhicule de police stationné sur le parking. À 16 h 53 et 50 s, les policiers et Théo L. montent dans le véhicule. À 16 h 54, ils quittent les lieux. »
Théo a-t-il été violé ? Selon l'IGPN, le visionnage des images enregistrées par les caméras de la ville ne permet pas de trancher en faveur d'une version ou de l'autre. Les policiers ont porté plainte contre le jeune homme pour « rébellion » et « outrage ». Ils sont mis en examen.
Les néo-Français ne cessent de se distinguer en France comme dans le monde. Selon le média turc Cumhuriyet, un citoyen français d’origine turque serait l’organisateur de l’attaque de la nuit du Nouvel An 2017 dans le club La Reina d’Istambul qui a causé la mort de 39 personnes essentiellement d’origine européenne. Action dans laquelle on peut détecter cette haine de nombre de ces naturalisés pour la civilisation européenne. Qui le leur enseigne ? Quand on voit aujourd’hui François Hollande promettre des finances supplémentaires au quartiers des émeutiers, dont les émeutes ravagent les départements d’Île de France. L’organisateur de l’attentat d’Istanbul a été arrêté par la police turque.
Le nom du suspect n’est pas mentionné, mais le site turc indique qu’il s’agit d’un citoyen français d’origine turque et dont les initiales sont A.S. Celui-ci figurait sur la liste de la police pour ses liens avec l’État islamique. L’homme d’origine turque mais naturalisé français avait loué un appartement qui a servi à l’auteur de l’attentat, qui lui est un ressortissant de l’Ouzbékistan: Abdoulgadhir Macharipov, arrêté fin janvier.
L’attaque meurtrière a été opérée par un individu muni d’un fusil d’assaut. L’assaillant a abattu en premier un policier et un civil, avant de tirer au hasard sur la foule des fêtards. La boîte de nuit est située dans le quartier d’Ortaköy, au bord du Bosphore, dans la partie grecque de la ville.