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mercredi, 25 avril 2018

Frappes en Syrie : une faute géostratégique

Publié par Guy Jovelin le 25 avril 2018

POSTÉ LE 24 AVRIL , 2018, 1:51

crime de guerre,faute géostratégique,syrieLes forces armées françaises, sur ordre du Président de la République, chef des Armées, ont effectué des frappes ciblées sur des installations militaires syriennes le 14 avril dernier.

Ces frappes sont justifiées, aux dires du gouvernement, « en représailles » à l’utilisation d’ar­mes chimiques à la Ghouta le 7 avril.

Dans sa conférence de « débriefing » du 14 avril, la ministre des Armées a visiblement voulu minimiser ces frappes, en insistant sur la nécessité de passer à la phase de négociation.

C’est d’ailleurs ce qu’Emmanuel Macron a confirmé dans la foire d’empoigne avec les deux polémistes de Médiapart et BFM, le 15 avril.

Malheureusement pour la Fran­ce, les conséquences sont tout autres qu’une simple frappe, et nous allons devoir faire face à des conséquences diplomatiques et géostratégiques néfastes.

Pour la première fois, la France a délibérément violé la Charte des Nations Unies qui interdit d’utiliser la force militaire contre un État sans un mandat du Conseil de sécurité (Chapitre VI de la Charte), sauf cas de légitime défense, individuelle ou collective (article 51 de la Charte).

L’utilisation unilatérale de la force entre dans le champ d’application de la Cour pénale internationale que la France a ratifiée ; c’est un crime de guerre !

Emmanuel Macron a justifié ces frappes au nom de la théorie, reconnue par le droit international, des représailles – sauf que les représailles ne sont tolérées que lorsqu’un État est victime d’une attaque, elle-même effectuée en violation du droit in­ternational, et y répond. En l’occurrence, la France n’a pas été attaquée par la Syrie !

L’utilisation unilatérale de la force par trois États membres permanents du Conseil de sécurité est d’ailleurs d’autant plus grave que ces États ont, plus que tout autre, l’obligation de respecter la Charte en raison des privilèges qu’elle leur confère !

De plus, Emmanuel Macron par­le de ces trois États – France, États-Unis et Royaume-Uni – comme représentant la communauté internationale. C’est là une ineptie qui va faire plaisir aux 190 autres États membres de l’ONU !

La réalité est tout autre. On assiste au retour du concept de la guerre juste et de l’idéologie des néo-conservateurs, mise en avant par les Américains pour intervenir en Irak et y créer le chaos qui dure encore aujourd’hui.

Emmanuel Macron apparaît sous son vrai visage, celui d’un atlantiste convaincu, au mépris des intérêts de la France. Son image est désormais fortement détériorée dans de très nombreux pays.

Emmanuel Macron a violé, non seulement la Charte de l’ONU, mais ses obligations – moins connues – qui découlent de la Convention de l’interdiction des armes chimiques signée à Paris le 13 janvier 1993 et entrée en vigueur en avril 1997.

En effet, cette Convention prévoit tout un dispositif en cas de violation de ses obligations. L’article XII stipule :

« Si la situation est particulièrement grave, la Conférence (des États parties) porte la question, y compris les informations et les conclusions pertinentes, à l’attention de l’Assemblée générale des Nations Unies et du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies. »

L’une des annexes de la Convention prévoit les modalités des inspections. C’est ce qui est en cours maintenant après les frappes.

Mais, en dehors du droit international délibérément violé par ces États qui s’érigent en gendarmes du monde (se croyant encore à l’époque des canonnières où ils étaient les faiseurs de rois), ils vont devoir faire face aux conséquences géostratégiques de leur action unilatérale.

Il y a fort à parier que nombre de pays, pour se protéger et sanctuariser leur territoire, décident de se doter d’armes nucléaires.

On se souvient que les dirigeants nord-coréens ont clairement dit aux Américains qu’ils voulaient l’arme nucléaire pour ne pas subir le sort de l’Irak de Saddam Hussein.

Les frappes sur la Syrie ne sont pas que des frappes techniques. Lorsqu’on utilise la force dans les relations entre États, il faut savoir en peser toutes les con­séquences, certes immédia­tes, mais surtout à moyen et long termes !

En l’occurrence, les conséquences ne font que commencer.

 

Source : les4verites

A Washington Macron s’est couché devant Trump – Vidéo

Publié par Guy Jovelin le 25 avril 2018

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Trump a littéralement fait crouler Macron sous les flatteries, disant à plusieurs reprises que Macron était le meilleur président de France de tous les temps: « Vous avez là avec Macron le meilleur président de tous les temps. » Évidemment du point-de-vue du président américain, Macron est un très bon sous-président puisqu’il s’est couché devant lui. Le président français s’était rendu aux USA se faisant fort de défendre la position de l’UE sur l’accord nucléaire avec l’Iran, c’est-à-dire de ne surtout pas l’abroger.  Cet accord que Trump, très remonté depuis sa campagne électorale, s’apprête à déchirer.  Or lors de la conférence de presse commune (voir ci-dessous) il s’est avéré que les deux présidents s’étaient finalement entendu, de l’aveu de Macron et de Trump, sur… la rupture de l’accord. Vous avez bien lu: il n’y a pas eu de statu quo, pas de constat de mésentente, NON! pas du tout, mais  la plus belle reculade diplomatique qui ait été donnée à voir en un temps si réduit. Une reculade complète de Macron qui s’est avoué en faveur de la rupture de cet accord, précisant que les points-de-vue s’étaient rapprochés… Certes, ils se sont rapprochés et même rejoints, mais c’est Macron qui a tout cédé!

Cela avait commencé lors de la brève intervention qu’Emmanuel Macron a faite sur sur la porte du Bureau Oval, devant la presse. Intervention où, suite à la question d’un journaliste il a répondu avec culot et fermeté, brûlant la politesse à Donald Trump, qu’il était absolument et définitivement  opposé  à la rupture de l’accord nucléaire avec l’Iran. Il n’avait pas plutôt fermé la bouche que Donald Trump l’a mis KO debout; un Donald Trump furibond qui a dit avec force adjectifs colorés toute sa haine de cet accord infâme qui avait coûté des sommes fabuleuses aux USA. Macron à ses côtés n’en menait visiblement pas large. Il semble que durant l’heure et demi de discussion qui s’en est suivie, Macron se le soit tenu pour dit. Lors de la conférence de sortie de discussion, Macron avait complètement oublié qu’il était venu pour convaincre Donald Trump, au nom de l’UE dont il se targue d’être le représentant, de ne pas toucher à cet accord. Il l’avait tellement oublié qu’à la question d’un journaliste français qui lui demandait s’il avait cédé aux instances de Trump il s’est justifié en arguant du fait qu’une discussion était destinée à rapprocher les points-de-vue puisque Donald Trump avait fait la concession de rompre l’accord mais avec le projet d’en faire un autre qui inclurait le Yémen et la Syrie…

D’une part : quel rapport y a-t-il entre la situation au Yémen qui se fait bombarder par l’aviation saoudienne et la Syrie maintenant quasiment complètement libérée, et le nucléaire ?

D’autre part: quand on sait combien l’accord existant a coûté en diplomatie pour aboutir, un éventuel autre accord élargi ne sera certes pas conclu durant la présidence de Trump ni celle de Macron et entre-temps le Moyen-Orient risque fort d’être à nouveau plongé dans un chaos encore pire que celui qui règne actuellement, si toutefois ce chaos ne s’étend pas au monde entier. L’Iran ayant promis en cas de rupture de reprendre ses recherches nucléaires.

Enfin, Cet additif d’élargissement d’un très éventuel accord nucléaire au Yément et à la Syrie n’est de toute évidence qu’un os que Trump a donné à ronger à son toutou pour qu’il ne perdre pas tout-à-fait la face. Quant à un rappel de retour aux règles de l’OMC dont Trump se moque éperdument, il n’y a pas eu la moindre concession américaine, et pour ce qui concerne l’accord de Paris sur le climat, il n’en a même pas été question.

Mais Jupiter peut  rouler les mécaniques, Trump l’a caressé, embrassé, cajolé et l’a intronisé meilleur président de France de tous les temps avec un paternalisme dégoulinant.

Les prétentions européistes de M. Macron sont mal parties

La leçon a tirer de cela c’est qu’Emmanuel Macron qui voulait s’affirmer en chef de file de l’Union européenne au cours de ce voyage, a d’énormes progrès à faire s’il veut être crédible. Et ainsi, peut-être que Donald Trump, indirectement, a donné sa pierre contre les prétentions fédéralistes de l’UE dont Macron se voudrait le chef.

Inutile de dénoncer les fanfaronnades des deux présidents à propos de leur attaque contre la Syrie et autres mensonges habituels afférant à leur rôle au Moyen-Orient. Tout cela est dans la vidéo.

 

 

Source : medias-presse.info

RÉINFO, MAGAZINE D'INFORMATION DU PARTI DE LA FRANCE DU 23 AVRIL 2018

Publié par Guy Jovelin le 25 avril 2018 

Réinfo, journal d’information bimensuel du Parti de la France, présenté par Sylvie Collet.


Au sommaire de ce numéro : 

  

• Macron à l'Europe : Le nouveau messie des banques s'est présenté devant les députés européens. C'est l'occasion de faire le point sur la situation de la France. 

• Le Vivre ensemble n'a pas de prix : Voitures incendiées, mobilier urbain détruit, forces de l’ordre agressées, pompiers caillassés. À Toulouse, les émeutes de cette semaine font grimper en flèche la note du contribuable. 

 L'ancien directeur des mines Areva mis en examen : Rapide historique de cette multinationale française du secteur de l'énergie qui sert de prétexte à différentes opérations qui n’ont rien à voir avec son métier. 

• Hongrie. La victoire de Victor Orban aux législatives de son pays, fait souffler un vent d'espoir pour les peuples d'Europe entrés en résistance. 

  

Et pour finir, l’actualité du parti de la France et les prochains rendez-vous du mouvement. 

 

mardi, 24 avril 2018

Samedi 9 juin : 2e fête du cochon du Parti de la France de Bretagne.

Publié par Guy Jovelin le 24 avril 2018

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La 1ère fête en septembre dernier cliquez ici

 

Source : synthesenationale

lundi, 23 avril 2018

Le président de Tolbiac porte plainte: plusieurs centaines de milliers d’euros de dégradation Par Laennec le 22/04/2018

Publié par Guy Jovelin le 23 avril 2018

 

D’après le Journal du Dimanche, le président de l’Université Panthéon-Sorbonne, Georges Haddad, a déposé une plainte, en son nom, auprès du parquet de Paris dès vendredi, jour de l’évacuation du centre universitaire de Tolbiac, qui était occupé depuis quatre semaines par des opposants à la loi sur l’accès à l’enseignement supérieur défendue par le gouvernement.

Le coût des « dégradations » s’élève à « plusieurs centaines de milliers d’euros », a déclaré la présidence de l’Université. Tags sur des murs repeints il y a deux ans, portes forcées, vidéoprojecteurs abîmés, écrans détériorés, etc… « Les dégradations sont énormes. Elles vont coûter très cher à l’université et au contribuable. C’est l’argent de la nation qui a été gaspillé », a ajouté Georges Haddad lors d’une conférence de presse.  « La plupart des fauteurs de trouble ne font pas partie de l’université », explique au JDD ses avocats[…]

 

Le Figaro via fdesouche