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vendredi, 18 mai 2018

Toulouse: il fonce en voiture sur les policiers lors d’une opération anti-drogue au quartier du Mirail. 5 fonctionnaires blessés.

Publié par Guy Jovelin le 18 mai 2018

Par  le 17/05/2018

Cinq policiers ont été blessés mardi soir à Toulouse, dans le quartier de la Reynerie. Selon le syndicat Unité-SGP Police, une équipe était en surveillance « d’un point de trafic de stupéfiants » dans ce secteur du Mirail et en a profité pour contrôler les véhicules.

Vers 19h40, un conducteur a refusé d’obtempérer, préférant renverser l’un des policiers qui lui intimaient l’ordre de s’arrêter. Le chauffard a pris la fuite, percutant plusieurs véhicules. Surtout, il a foncé « frontalement » sur une voiture de police qui venait en renfort. Quatre policiers étaient à bord de ce véhicule, « détruit » dans la collision.

Le passager de la voiture folle a été interpellé en premier, son conducteur a été rattrapé alors qu’il tentait de s’enfuir en courant. « Connu des services de police », il conduisait sans permis.

Sur les cinq policiers blessés lors de cette course-poursuite, quatre sont toujours en arrêt de travail ce mercredi. Unité SGP Police demande « la plus grande fermeté à l’encontre des individus (…) qui ont délibérément mis en danger la vie de plusieurs fonctionnaires et des autres usagers ».

 

Toulouse : la femme qui avait refusé de retirer son niqab condamnée à 6 mois de prison dont 3 fermes

Publié par Guy Jovelin le 18 mai 2018

Par  le 17/05/2018

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Le tribunal correctionnel de Toulouse a condamné ce jeudi à 6 mois de prison dont 3 fermes une femme de 37 ans qui avait refusé le dimanche 15 avril de retirer le niqab de son visage à la demande de policiers. Elle était poursuivi pour outrage, rebellion et menaces de mort envers les policiers. A l’audience, le procureur avait demandé 6 mois de prison dont 2 fermes. Le tribunal a assorti sa peine d’une amende de 100 euros et de 500 euros de dommages et intérêts à chacun des deux policiers parties civiles. Il n’y a pas eu de mandat de dépôt à l’audience. La prévenue a décidé de faire appel.

La jeune femme comparaissait ce 17 mai, un mois après les faits, qu’elle avait contestés. Son interpellation, en pleine après-midi un dimanche sur une place du quartier Bellefontaine, avait été mouvementée. Les policiers s’étaient arrêtés alors qu’elle utilisait des agrès de sport en plein air. Selon la version de la police, il lui avait demandé de dévoiler son visage et de présenter ses papiers. La jeune femme avait présenté une photocopie de mauvaise qualité de sa carte d’identité et avait refusé de montrer son visage. Son interpellation avait alors donné lieu à des tirs de gaz lacrymogène pour éloigner des riverains, en présence d’enfants. Plaquée au sol et menottée après s’être rebellée, la jeune femme avait été ensuite conduite au commissariat et placée en garde à vue.

Cette interpellation, filmée par plusieurs riverains, avait précédé de quelques heures le début des violences urbaines qui dureront 4 nuits à Toulouse mi-avril. Mais selon des sources policières, cet événement n’avait que peut de lien de ces émeutes. Selon le parquet de Toulouse, il faisait cependant partie des « éléments déclencheurs » ainsi que la mort d’un détenu la veille à la maison d’arrêt de Toulouse-Seysses et surtout la lutte contre le trafic de drogue au Mirail.

Quelques jours après sa garde à vue, la jeune femme s’était exprimée, contestant la version de la police et accusant les policiers de violence et de propos déplacés. Elle avait indiqué dans cet interview et à France 3 qu’elle ne portait pas le niqab depuis que cette tenue, qui ne laisse apparaître que les yeux, est interdite dans l’espace public en France.

 

Le passeur Cédric Herrou, condamné pour aide à l’immigration clandestine, monte les marches du Festival de Cannes avec des migrants

Publié par Guy Jovelin le 18 mai 2018

Par  le 17/05/2018
 

Venus du Soudan, du Mali, une poignée de réfugiés ont monté jeudi les marches du Festival de Cannes avec l’agriculteur défenseur des migrants Cédric Herrou, dont le combat est retracé dans le documentaire « Libre » projeté en soirée.

(…) Il a été condamné l’été dernier à quatre mois de prison avec sursis pour aide à l’immigration clandestine, mais il continue à accueillir des migrants.

Le documentaire « Libre », réalisé par Michel Toesca, suit le trentenaire barbu à lunettes au fil des mois. Il raconte la façon dont il s’est organisé pour accueillir des migrants de plus en plus nombreux. Les actions auxquelles il a participé pour aller chercher des réfugiés en Italie ou squatter un bâtiment désaffecté pour les abriter. Ses nombreux passages devant le juge, dont il fait à chaque fois une tribune médiatique.

Cédric Herrou, en les accueillant, « se substitue à l’État », estime pour sa part Michel Toesca.

 

TV5 Monde via fdesouche

Levroux (36) : un Togolais tranche la gorge d’un homme en criant « Sale Français, je t’ai dit de pas me dire bonjour ! »

Publié par Guy Jovelin le 18 mai 2018

Auteur : Pierrot

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C’est le torche-cul local, La Nouvelle République, qui rapporte l’affaire en osant titrer : « prison ferme pour l’agresseur au cutter ». On laisse le soin à nos lecteurs, d’imaginer le titre de l’article du journal si un Français égorgeait un clandestin au cri de « sale Togolais »…

Ce n’est pas du délire : c’est une chose réelle, je suis persécuté, maintient le prévenu de 36 ans, originaire du Togo, face au président Bataillé qui vient de lui lire le rapport du psychiatre. Les termes du médecin sont clairs : l’homme souffre d’une psychose paranoïaque et de troubles liés à la dépression. « Un délire ayant altéré le discernement sans abolir le contrôle. » L’homme nie qu’il a porté un coup de cutter au cou d’un quinquagénaire, dimanche matin, à Levroux (NR d’hier).

Un témoin, arrivé sur place après avoir entendu des cris, décrit pourtant le prévenu en train de faire coulisser la lame du cutter qu’il tient en main alors que la victime se tient la gorge, tête baissée. Me Dubois-Dinant, avocat de la victime, demande la requalification criminelle des faits, pour que le tribunal renvoie l’affaire en cour d’assises. La victime a été soignée d’une plaie de 5 cm qui a demandé six points de suture : deux jours d’ITT. Selon la victime, le prévenu – connu pour ce type de remarques – aurait réagi alors qu’il lui disait bonjour en lui criant « Sale Français, je t’ai dit de pas me dire bonjour ! ». Un premier coup de poing puis le coup de cutter ont suivi. Me Dubois-Dinant insiste : le prévenu avait, selon lui, des intentions de meurtre, « il faut qu’il soit confronté à la réalité sous toute son ampleur, il lui a tranché la gorge ».

La substitut du procureur, Carine Mazat, se défend d’un quelconque laxisme. « On ne minimise pas les faits : il est en comparution immédiate. L’important aujourd’hui, c’est sa mise à l’écart et protéger la société. »Elle requiert deux ans de prison, dont huit mois avec sursis. L’avocate du prévenu, Me Gomot-Pinard, plaide en ce sens. « Sa conception de la réalité est complètement faussée. Il ne se moque pas de la justice : il a une croyance qui l’habite. Le délire paranoïaque, c’est un dérèglement de la pensée. »

 Elle plaide l’accompagnement renforcé, plutôt que l’enfermement. L’homme a été condamné à dix-huit mois de prison, dont huit mois avec sursis, assorti d’une mise à l’épreuve de deux ans comprenant une obligation de soins. Il a aussi interdiction, pendant cinq ans, d’habiter Levroux et de posséder une arme. Le tribunal a aussi fait la demande d’une nouvelle expertise psychiatrique.

 

Trouvé sur breizatao via contre-info

Les départements négocient avec l’Etat pour faire face aux coûts de l’accueil des mineurs étrangers

Publié par Guy Jovelin le 18 mai 2018

Auteur : Pierrot

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On ne cessera jamais de répéter, qu’en plus du danger sécuritaire, religieux et ethnique, l’invasion migratoire est un gouffre financier sans fond pour notre pays.

L’État propose une aide concentrée sur la phase d’accueil et d’évaluation des mineurs, avec notamment 500 euros par jeune à évaluer, plus 90 euros par jour pour l’hébergement pendant 14 jours.

Les départements ont accepté les propositions du gouvernement sur l'accueil des mineurs étrangers isolés et rejeté celles sur le financement des Allocations individuelles de solidarité (AIS), dont le RSA, a indiqué jeudi l’Assemblée des départements de France (ADF). Concernant les Mineurs non accompagnés (MNA), le bureau de l’ADF réuni mercredi a accepté les propositions du Premier ministre Édouard Philippe après plusieurs mois de discussion.

500 euros par jeune. « Outre des efforts de régulation des flux (démantèlement des filières, fichier national…), l’État propose une aide concentrée sur la phase d’accueil et d’évaluation, avec 500 euros par jeune à évaluer plus 90 euros par jour pour l’hébergement pendant 14 jours puis 20 euros du 15e au 23e jour », indique l’association dans un communiqué.

« Le dispositif ‘Cazeneuve’ d’aide de 30% des frais d’ASE (aide sociale à l’enfance) au-delà de 13.008 mineurs dans l’ASE est maintenu, mais atténué », précise-t-elle. L’ADF regrette toutefois que cette proposition « ne soit pas à la hauteur des attentes des départements et notamment de la charge financière qu’ils assument (1,25 milliard d’euros en 2017) ».

Près de 15.000 MNA, ces jeunes migrants isolés, ont été confiés à l’ASE en 2017, soit une augmentation de 85% en un an, ce qui plonge nombre de départements dans de graves difficultés financières.

Le bureau de l’ADF a par ailleurs « pris acte de l’accord du gouvernement » pour sortir les dépenses supplémentaires liées au MNA du calcul du plafond d’augmentation des dépenses de fonctionnement de 1,2% imposé par les pactes financiers État/collectivités.

 

Source : europe1 via contre-info